Le roman policier, pour sa part, résout par la catharsis, comme dans la tragédie grecque, les angoisses de bien et de mal et les angoisses de mort, l’assassin étant seulement un symbole de mort. C’est le roman anxiolytique par excellence : il aide pour un instant à lutter, si ce n’est contre la mort, du moins contre son angoisse, puisqu’elle est vaincue dans le livre.
Fred Vargas