Je suis censée m'atteler à un roman policier mais, succombant à la tentation naturelle de l'écrivain d'écrire tout sauf ce dont il est convenu, me voilà prise du désir inattendu de rédiger mon autobiographie.
Agatha Christie
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Je suis censée m'atteler à un roman policier mais, succombant à la tentation naturelle de l'écrivain d'écrire tout sauf ce dont il est convenu, me voilà prise du désir inattendu de rédiger mon autobiographie.
Agatha Christie
Le polar va continuer de fonctionner plaisamment, pour les ferroviaires et les insomniaques que nous sommes tous à un moment ou l'autre.
Jean-Patrick Manchette
Une des rares auteurs de polars historiques à Polar sur Loire !
Françoise Josse est née en 1951 dans la région parisienne. Elle a vécu en Allemagne, en Suisse et dans diverses villes françaises. Après des études d’allemand et d’anglais, elle a enseigné jusqu’en 2011. Pendant sa période d’activité, elle a principalement écrit des polars contemporains décalés. Depuis qu'elle est à la retraite, ell privilégie les polars mérovingiens dont l’action se situe au 6ème siècle. Dans les deux cas, elle a recours à des personnages récurrents.
Ses romans :
Dans la série « les enquêtes franques » :
1) Tome 1 : La griffe du diable (Copymédia)
2) Tome 2 : La maison ardente (Copymédia)
3) Tome 3 : La roche féconde (Copymédia)
4) Tome 4 : La Grande Pestilence (Copymédia)
5) Tome 5 : la Route du Sel et de l’Ambre (Copymédia)
6) Tome 6 : le matriculaire négligé (parution en octobre 2019)
Dans la série « la loupe verte » :
1) Le réveil en sursis (Publibook)
2) Une carpe volubile (Copymédia)
3) La pizza des quatre saisons (Copymédia). Ce livre existe aussi en version numérique.
4) La grosse légume (Copymédia). Ce livre existe aussi en version numérique.
5) La petite musique qui nuit (Copymédia)
Dans un mauvais roman policier, le coupable n'est jamais loin, c'est l'auteur.
Robert Sabatier
Éric Maravélias présente ainsi « La Faux soyeuse », série noire, Gallimard, paru cette année en poche :
« La Faux Soyeuse est un roman noir, pas de doute. Très noir. Suivant la définition d’Aurélien Masson, le directeur de la mythique série noire, un roman noir se doit de respecter au moins trois critères. Un milieu, avec son langage et ses codes, des personnages vivants et attachants, et une intrigue.
Pour le milieu, avec La Faux, on a la tête dans le sac. On est en banlieue, près de Paris, et au fil des 253 pages, le lecteur traverse deux décennies. La folie des années 80, les vols, les braquages, la belle vie, l’amour, et l’arrivée en masse de la dope dans les quartiers, la glissade et la chute irréversible de Franck, le héros, triste héros, racaille toxicomane au cœur tendre. C’est une odyssée, poignante et pathétique, dure et sans pitié. Pas de rédemption. Pas de pardon. Mais c’est aussi poétique et tendre, parce que ce sont des hommes et des femmes, comme vous, avec un cœur qui bat. Mais trop vite. Trop fort.
Puis les années 90 et les ravages du Sida, la déchéance, la maladie, la mort.
J’ai voulu, avec La Faux Soyeuse, porter un témoignage sur ce que fut ma vie. Ne vous y trompez pas, c’est un roman. Franck n’est pas moi et je ne suis pas lui. Mais ce qu’il a vécu, je l’ai vécu, moi aussi. En grande partie. C’est un roman qui s’adresse à tous, de tous âges et de toutes conditions. C’est ce qui se passe aux pieds de vos immeubles. C’est ce qui s’y est passé, en tout cas. Dans toute sa cruauté. Vous en avez entendu parler, mais jamais vous ne pénétrerez ce monde mieux qu’avec La Faux Soyeuse. Et sans danger pour vous, sinon celui d’être hantés par ces hommes et ces femmes.
Vous allez les aimer. Malgré tout. Malgré leurs vices et leur laideur. Malgré leur langage et leurs esprits tordus. C’est ce que je veux.
C’était mes potos. Nous étions des enfants.
Les personnages : Ils sont là, et ils vous balancent ce qu’ils sont au visage, sans honte. Le bon comme le mauvais. Et leur folie vous capture. Leurs démons vous pénètrent.
L’intrigue : Elle est simple, affreusement simple, horriblement simple. Pathétiquement simple. Mais elle est l’enchaînement, le destin, qui vous prend et vous pousse irrémédiablement vers la fosse. De violences en cris, en trahisons. D’amertume en amertume, il vous entraîne dans le chaos, sans répit.
Dans ce roman, pour ce qui est du style, j’avais comme une obsession. Unir Edward Bunker et James Lee Burke. Mes deux auteurs fétiches depuis toujours. Le style au scalpel de la rue, son langage cru, direct, et la poésie de Burke dans les descriptions de l’environnement. C’était presque inconscient, au début, et puis cette évidence m’a sauté aux yeux. C’est comme ça que je voulais écrire. C’est comme ça que j’écrivais déjà. J’ai travaillé dans ce sens.
La Faux Soyeuse est là, maintenant. »
Ses romans dans la Série noire Gallimard :
La faux soyeuse
Au nom du père
https://www.tmvtours.fr/ar…/eric-maravelias-au-bout-du-noir…
Eric Maravélias est l'inventeur d'un prix littéraire inédit: "Le trophée Anonym'us" décerné uniquement par les lecteurs internautes.